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Ostéopathie

Identification et traitement par manipulation de différentes restrictions de mobilité perturbant la biomécanique du cheval et l’atteinte des objectifs sportifs.

L’ostéopathie est une médecine vétérinaire à part entière car elle revient à questionner directement le corps de l’animal par l’intermédiaire des mains pour poser un diagnostic puis mettre en œuvre les techniques manuelles adaptées pour traiter.

Considérer l’animal dans sa globalité

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’ostéopathie n’est pas une simple méthode de traitement à laquelle on fait appel ponctuellement lors de problème locomoteur. C’est une véritable façon d’envisager l’animal dans sa globalité, une approche singulière de ce qu’est l’équilibre de chaque organisme, dont l’objectif principal est de préserver ou restaurer la mobilité de tous les éléments de maintien. Cela inclut le squelette bien sûr, mais également les muscles, tendons, fascias et ligaments (y compris ceux reliant les organes). Tout doit être libre et mobile pour permettre à chaque structure de remplir sa fonction.

Abondance de techniques manuelles

L’ostéopathie est une boîte à outils d’une grande richesse puisqu’elle contient des techniques aussi différentes que complémentaires auxquelles nous pouvons faire appel afin que chaque animal retrouve un état d’équilibre optimal. Ainsi nous pouvons être amenées à pratiquer sur vos chevaux :

  • Techniques structurelles : elles se concentrent sur la résolution de problèmes locomoteurs et concernent donc les segments osseux, articulaires, ligamentaires et musculaires du corps. Elles ont pour point de départ la colonne vertébrale ; ce sont celles que l’on utilise quand « on fait craquer ».
  • Techniques crânio-sacrées : elles se basent notamment sur le fait que les os du crâne ont une micro-mobilité. Leur objectif est donc de rétablir le mouvement des os du crâne et des tissus mous adjacents pour que le liquide céphalorachidien circule à nouveau sans encombre.
  • Techniques viscérales : elles visent à mobiliser les organes et les tissus qui les unissent, dans le but de rétablir une bonne mobilité. Les organes peuvent eux aussi accumuler des tensions, souffrir de restrictions dans leur mouvement et dans leurs interactions avec les nombreux tissus qui les entourent.
  • Techniques fasciales : elles regroupent des techniques dites tissulaires au cours desquelles « on ne fait pas craquer ». Le terme de fascia est globalement utilisé pour désigner toutes les membranes fibro-élastiques de l’organisme. C’est un tissu continu aux rôles multiples qui met en lien tous les éléments du corps.
  • Techniques fluidiques : elles ont une action directe sur la circulation de l’énergie au sein de l’organisme et ont pour point de départ le système crânio-sacré.

Acupuncture

Stimulation de points spécifiques à l’aide d’aiguilles fines dans un but thérapeutique.

Selon la médecine traditionnelle chinoise, le corps est envisagé sur le plan énergétique et on considère qu’être en bonne santé dépend d’une bonne circulation de l’énergie vitale. Cette énergie emprunte un certain nombre de voies appelées méridiens, qui sont connectés aux différents organes du corps. Dans cette discipline, tout désordre énergétique engendre l’apparition de maladies ou de troubles dans l’organisme.

Stimuler à l’aiguille fine pour relancer l’énergie

L’acupuncture consiste donc à stimuler les points spécifiques situés sur ces méridiens afin de rétablir une circulation normale de l’énergie vitale. Comme chez l’Homme, les effets physiologiques sont bien réels et cette pratique ancestrale permet également de réguler certains déséquilibres émotionnels chez l’animal.

Choisir la technique selon le cheval et l’objectif thérapeutique

L’acupuncture occidentale est couramment réalisée à l’aide de fines aiguilles sèches stériles à usage unique, mais il est possible d’utiliser la chaleur (moxas), le laser ou encore l’électricité pour stimuler les points spécifiques qui le nécessitent. Ainsi, nous pourrons être amenées à pratiquer sur vos chevaux :

  • Technique traditionnelle d’acupuncture : stimulation superficielle à l’aide d’aiguilles fines des points d’acupuncture pour restaurer la circulation énergétique. Ces points sont des endroits particuliers de la peau, où il est possible d’accéder à l’énergie circulante du corps. Les aiguilles sont laissées en place pendant une durée variable n’excédant pas quelques dizaines de minutes.

  • Technique du Dry needling : une variante adaptée aux points gâchettes myofasciaux. Ces points gâchettes sont des zones localisées hypersensibles, des points douloureux se formant au sein même des fibres musculaires. En piquant directement un point gâchette, on réactive l’apport en oxygène dans la fibre musculaire contractée et le fascia concerné, on diminue la réaction inflammatoire et on améliore la vascularisation, relâchant ainsi le spasme de manière durable.

Kinésithérapie

Association de différentes techniques dont les massages, pour favoriser un retour optimal à la performance.

La kinésithérapie s’est progressivement intégrée à la médecine sportive et a d’ailleurs largement prouvé son efficacité chez les sportifs humains. Elle présente un intérêt indéniable dans la gestion des troubles locomoteurs chez le cheval car elle ne se limite pas à la lésion mais agit également sur ses conséquences fonctionnelles perturbant la locomotion.

Association de mouvements imposés et de massages

Le massage est un véritable échange entre les mains du thérapeute et la structure ou l’organe qui souffre. Il est généralement pratiqué dans le sens du poil (ou des fibres musculaires) ou transversalement mais on peut également faire appel à des techniques circulaires. On y associe classiquement des techniques de mobilisation active et passive ainsi que des étirements. En plus des aspects diagnostiques et préventifs, ces manipulations présentent un réel intérêt thérapeutique

Améliorer les capacités sportives

En réalisant un véritable stretching des tissus mous de l’appareil locomoteur, elles allongent les fibres musculaires (ce qui augmente l’amplitude de mouvement et la coordination) et les ligaments (ce qui améliore leur élasticité et leur résistance à la tension). Non invasive, la kinésithérapie est très bien tolérée par le cheval et représente une alternative de choix dans un contexte sportif très encadré (règlementation anti-dopage). Cependant, c’est une discipline qui requiert du temps puisque les séances durent plusieurs dizaines de minutes et peuvent nécessiter d’être réalisées tous les jours. Quoi qu’il en soit, le programme doit être adapté au cheval dans le cadre de la rééducation, et à la discipline équestre lors d’indications sportives.

Je fais suivre régulièrement mes chevaux en ostéopathie et acupuncture pour qu’ils soient au top de leur forme et préparer au mieux les grandes échéances

Louna Garo – Equipe de France CSO Juniors

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