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Nutrition

Accompagnement dans l’évaluation de l’état corporel, le rationnement spécifique et les bonnes pratiques en matière d’alimentation.

L’alimentation est un facteur déterminant de l’état de santé du cheval, d’autant plus que nous avons modifié parfois drastiquement son mode de vie et donc son comportement alimentaire, pour répondre à des impératifs sportifs. Pour bien nourrir un cheval, il faut connaître ses besoins, choisir les bons aliments et établir une ration adaptée.

Comprendre ses besoins pour mieux les respecter

Le cheval est indéniablement un herbivore. Sa physiologie digestive et sa dentition sont parfaitement adaptées à ce régime alimentaire. Avec la domestication et l’évolution de son mode de vie, le cheval d’aujourd’hui doit souvent faire face à des pratiques relativement éloignées de son régime et de son comportement alimentaires naturels. Petit estomac, long tube digestif et dentition à croissance continue sont pourtant adaptés à de multiples repas fractionnés tout au long de la journée (dans la nature un cheval passe 2/3 de son temps à brouter). Il est primordial de concilier les besoins physiologiques du cheval et ceux liés à son activité sportive pour lui apporter une alimentation adaptée et éviter les erreurs de rationnement qui peuvent avoir des répercussions négatives majeures sur sa santé.

Distribuer des aliments adaptés

Fourrages, concentrés ou autres aliments complémentaires : l’offre est aujourd’hui pléthorique, ce qui complique d’autant plus le choix ! La vigilance doit être de mise quant à la qualité mais aussi la quantité d’aliment distribuée quotidiennement. En effet, un repas trop volumineux de concentrés pourra surcharger le système digestif tandis que du foin distribué à volonté mais poussiéreux pourra engendrer des troubles respiratoires.

Elaborer une ration qui lui corresponde

En fonction de nombreux critères comme l’âge, la race, le tempérament ou encore le niveau d’activité, les besoins nutritionnels ne seront pas les mêmes. Il s’agit donc de déterminer précisément quels sont ces besoins pour pouvoir les combler. Une pratique assez commune revient à estimer les besoins selon un ou deux facteurs seulement (poids et niveau d’activité par exemple) mais cela peut conduire à des erreurs de rationnement dommageables pour l’organisme du cheval. L’évaluation régulière de son état corporel est l’un des paramètres permettant de vérifier l’adéquation de sa ration à ses besoins nutritionnels réels.


Phytothérapie

Recommandations pour un bon usage des plantes et un choix pertinent des compléments alimentaires.

L’usage thérapeutique des plantes est sans doute la plus ancienne des disciplines médicinales. Si certaines civilisations anciennes étaient expertes dans l’art de se soigner par les plantes, cette pratique est plutôt récente sur notre territoire puisqu’elle n’a été remise au goût du jour en France qu’au début du siècle dernier.

Stimuler naturellement les défenses de l’organisme

Les plantes constituent une réponse de choix pour fournir, de façon naturelle, à l’organisme les substances nécessaires pour maintenir son équilibre vital. Les traitements conventionnels privilégient l’approche symptomatologique (un principe actif pour un signe clinique donné), à la différence de la phytothérapie qui considère la plante dans sa globalité (plutôt qu’une molécule active isolée) et favorise ainsi une approche réactionnelle. En stimulant ses réactions normales de protection, les médecines naturelles telles que la phytothérapie renforcent la capacité de défense de l’animal face aux agressions de son organisme. Grâce aux plantes, on pourra ainsi stimuler les défenses immunitaires, favoriser l’élimination de toxines ou encore restaurer la flore intestinale.

Choisir la galénique adaptée pour préserver leurs propriétés

Bien qu’assimilée à une médecine douce, le fait de n’utiliser que des plantes n’est pas sans danger. On ne peut qu’attirer votre attention sur ce point qui va à l’encontre de l’idée reçue très répandue que « Les plantes, c’est naturel donc au pire ça ne peut pas lui faire de mal. » En effet, certaines plantes contiennent des principes actifs pouvant être extrêmement puissants, d’autres étant mêmes toxiques à faible dose. Le choix de la plante, son mode d’extraction puis d’administration à l’animal doivent donc être déterminés avec précision. De très nombreuses préparations à base de plantes sont disponibles aujourd’hui : des plantes déshydratées, des teintures mères, des EPS (à base de plantes fraîches), sans compter le vaste choix de traitements externes (pommades, macérats huileux…).

Offrir des perspectives pour la médecine de demain

Avec plus de 150 espèces répertoriées aux propriétés reconnues (anti-bactériennes, drainantes, hépato-protectrices…) et près de 80% des médicaments tirés des plantes, la nature reste sans conteste le plus grand laboratoire du monde. La phytothérapie n’est donc pas un livre de recettes de grands-mères mais bien l’utilisation scientifique et réfléchie des plantes à des fins thérapeutiques. En raison de la nécessité de développement de nouveaux médicaments et de réduire les effets secondaires, il est plus que probable que la phytothérapie ait un rôle capital à jouer dans le futur.


Saddle fitting

Analyse des données d’un tapis à capteurs de pression pour vérifier l’adéquation de la selle à la morphologie du cheval.

Concept importé d’outre-manche et en pleine expansion, on est en droit de se demander si c’est un simple effet de mode ou si le saddle fitting présente un réel intérêt. Et bien notre réponse est : ça dépend de qui le pratique !

Posséder les compétences pour analyser les données

Nous sommes convaincues du bien-fondé de cette technique de mesure lorsqu’elle est réalisée par un professionnel maitrisant les bases de biomécanique équestre, capable de vérifier si la selle utilisée est adaptée à la morphologie du cheval et, le cas échéant, en mesure de proposer des solutions (choix d’un amortisseur, changement de sangle…) ou les corrections nécessaires sur la selle elle-même pour remédier aux problématiques identifiées (selle qui recule, garrot trop sorti…).

Impact majeur de la selle sur la biomécanique

Quel que soit le sport pratiqué, le talent de l’athlète ne peut s’exprimer sans un équipement parfaitement adapté. Loin d’échapper à la règle, le cheval en est la parfaite illustration car une selle inadaptée engendre des répercussions physiques et comportementales parfois très délétères. On peut déceler des anomalies localisées comme une asymétrie des zones de sudation, de petites lésions de frottement, des contractures musculaires focales mais également des modifications dynamiques telles qu’une moins bonne mobilité du mouvement d’épaule, un cheval qui rue à la réception de l’obstacle, un défaut d’engagement des postérieurs… On comprend bien que l’adéquation de la selle à la morphologie du cheval constitue l’un des facteurs clés pour préserver sa santé et sa motivation et contribuer à la performance du couple cheval-cavalier.

Intérêt dans la démarche diagnostique des dorsalgies

Grâce à un tapis spécifique contenant des capteurs de pression, il est dorénavant possible d’analyser avec précision la répartition des forces exercées sur le dos du cheval par l’intermédiaire de la selle et du cavalier. Le plus intéressant, selon nous, dans cette technologie embarquée reste la possibilité d’accéder à des données dynamiques et de pouvoir mettre en corrélation les éventuelles anomalies identifiées avec les perturbations biomécaniques rapportées par le cavalier ou décelées par le vétérinaire. Nous pouvons donc être amenées à utiliser ce tapis à capteurs de pression à des fins diagnostiques dans le cadre d’une dorsalgie ou simplement pour vérifier si votre selle actuelle ou celle que vous souhaitez acquérir est bien adaptée à votre monture.

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